Les entreprises de plus de 50 salariés devaient publier l’Index de l’égalité professionnelle au 1er mars. Découvrez les premiers résultats de l’édition 2020 et les notes des entreprises de plus de 1 000 salariés rendues publiques pour la première fois.
Créé par la loi Avenir Professionnel de septembre 2018, l’Index de l’égalité professionnelle a été conçu pour mettre fin aux inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde du travail. Malgré le principe « à travail égal, salaire égal » qui est inscrit dans la loi, la rémunération des femmes reste en moyenne inférieure de 9% à celle des hommes.
Au 4 mars, les deux tiers des 40 000 entreprises de plus de 50 salariés qui devaient publier leur Index au 1er mars l’ont renseigné :
- 81 % des entreprises de + de 1000 salariés ;
- 71 % des entreprises de 250 à 1000 salariés ;
- 49% des entreprises de 50 à 250 salariés.
L’édition 2020 révèle que la note moyenne est de :
- 87 pour les entreprises de plus de 1 000 salariés contre 83 en 2019) ;
- 85 pour celles de 250 à 1 000 (contre 82 en 2019) ;
- 83 pour les entreprises de 50 à 250 salariés montrant ainsi que les petites entreprises ne sont pas moins inégalitaires.
Progression
L’analyse détaillée des premiers résultats des entreprises de plus de 1000 salariés montre qu’elles respectent davantage leurs obligations en matière d’égalité des sexes que l’an passé.
La part des entreprises ne respectant pas leur obligation d’augmenter toutes les femmes à leur retour de congé maternité (indicateur 4) passe d’un tiers en 2019, à une sur dix en 2020.
Le « plafond de verre », qui écarte souvent les femmes du « top management », existe toujours : dans une entreprise sur deux, il y a au moins 9 hommes dans les 10 plus hautes rémunérations.
Source : Ministère du Travail, de l’emploi et de l’insertion.